Le jour où... Tout c'est arrêté

On y était. J'y étais. C'était maintenant. Je ne devais pas le repousser. Je devais asumer. Maintenant. J'entrainais Arnaud vers un banc, isolé. Personne ne devait nous déranger. M'interrompre. J'avais tellement peur. J'en tremblais.


On s'assit. Silencieux. Je n'entendais plus rien autour de moi. Juste l'intérieur de mon corps. Mon sang qui tapait contre mes tempes, mon estomac qui gargouillait, mon coeur qui battait à déchirer ma poitrine. Ma bouche restait close. Ma langue était de plomb. Arnaud le senti, surement, assurément. Il posa sa main sur la mienne.


Ce geste. Si doux. Si tendre. Si sincère. Sur ma main. Moi. Si hypocrite. Si sale. Si trompeuse. Une larme perla sous ma paupière puis fini par couler le long de ma joue. Je me détestais. Une deuxième larme fit sa descente, métaphore de ma propre descente aux enfers. Et ce n'était pas terminé. Je devais me repentir. Maintenant. Vas-y !

- Je dois... Je dois te parler Arnaud...
- ...


Il ne comptait pas m'aider. Il ne parlait pas. Sa main toujours sur la mienne. Je ne supportais plus ce contact innocent. Je retirais ma main me tournant de 3/4 vers lui. Essayant de lui faire face, faire face à ce que j'avais fait, au mal que je lui avais fait et qu'il allait découvrir dès que j'aurais parlé. Mais je gardais un quart de recul, de déni, une porte de sortie. Je ne pouvais pas tout prendre dans la face en une fois.

- Je ne sais pas comment te le dire... C'est... Je ne sais même pas quels mots employer. J'ai tellement honte de ce que j'ai fait Arnaud. Je t'ai manqué de respect. En faisant ce que j'ai fait et après, en ne t'en parlant pas. Je me dégoute tellement... Mais ! Je... Je ne me victimise pas ! Faut que tu saches, si je te dis ça, c'est pour...


Le silence ce fit de nouveau. Pourquoi ? Pourquoi je lui disais ça ? Pourquoi je décidais aujour'hui, en ce moment de lui avouer mon infidélité ? Est-ce que c'est vraiment pour lui comme j'essaie de me le faire croire ? Par "respect" ? Ou alors est-ce pour moi ? Pour me libérer, moi, par pur égoïsme ? Je n'en sais rien. Ca pourrait tout aussi bien être pour lui prouver à quel point je suis une horrible femme et qu'il doit me quitter. Parce que, peut-être que tout au fond de moi, c'est ce que je souhaite, depuis le début, depuis que je me suis laissée charmer par Loan ? Mais qu'est-ce que j'en sais !!


Je hurle en moi mon ignorence. Tout est en ébranle. Ma respiration s'accélère. J'ai envie de crier, ma tête me fait un mal de chien. Je vais exploser. Je ne sais pas pourquoi j'ai coucher avec Loan et je ne sais pas non plus pourquoi je n'ai rien dit jusqu'à aujourd'hui et encore moins pourquoi j'en parle maintenant à Arnaud. Je ne sais rien ! Je n'ai jamais rien su ! Rien ! Rien ! Et RIIIIEN !!


Je m'effondre totalement. En larmes, en cris. Je m'écrase et me liquéfie. Me cachant le visage. Même ça je n'ai pas pu aller au bout. Je suis aussi lâche que Loan. Une écoeurante merde. Une moins que rien. Et lui. Lui qui me prends dans ses bras. Lui encore avec sa gentillesse, son amour. Il me donne envie de vomir aussi. Et puis il me chuchote qu'il sait. Il sait le connard, il sait !

- Calme toi Cam'. Je sais. Chut... Ne pleure pas. Tu as fait le premier pas. Tu as mis le temps, ton temps mais tu es là dans mes bras, en toute sincérité. Tu as osé laissé tomber ton masque pour tout m'avouer. C'est la plus belle preuve d'amour que tu pouvais me faire.


Pardon ?! Il a dit quoi là ?! Il se fout de ma gueule c'est pas possible ! Quelle preuve d'amour ?! De quoi il parle ? De quoi ose-t-il parler ? Il est où l'amour là-dedans ? Je l'ai trompé, j'ai couché avec un autre homme, et pas n'importe lequel, non ! son meilleur ami ! J'ai menti, à lui, à Gwen, à moi aussi surement ! Et il me parle d'amour... Non vraiment je vais vomir.


Je le repousse violemment. Mais réagi putain ! Tu vois bien que je ne suis pas celle que tu crois, que tu as idôlatré pendant des années. Tu vois bien que j'ai aussi mes failles. Moi aussi j'ai besoin d'amour. Non ! Non pas d'amour... J'ai besoin de bien plus que ça. Loan il me possédait, il me considérait, dans la violences de ses gestes, de ses paroles, il me montrait un véritable intérêt. Le temps que l'on passait ensemble, il n'avait d'yeux que pour moi. Le soir de la crémaillière, il aurait pu tuer Rodolphe si je lui avait dit que je couchais avec. Il...


Je laisse Arnaud auprès de son banc. Il ne bouge pas. Il reste là stoïc. Il ne me suivra pas, il ne m'arrêtera pas. Il restera là. Loan n'aurait jamais tué pour moi. Il aurait tué pour lui. Par fierté, par égo. En vérité je suis seule. Seule face à moi-même. A ce que j'ai fait, à ce que je pense, à ce que je m'imagine. Je ne sais pas vers qui aller. Je ne suis plus sûre de vouloir rester auprès d'un homme rempli d'un amour inconditionnel, ni même de retourner vers Loan et sa folie possessive, perverse.


Je ne suis même plus sûre de vouloir rester avec moi-même. Mes incertitudes, mes doutes, mon ambivalence. Je veux être quelqu'une que je ne serais jamais. Tout comme Arnaud ne sera jamais l'homme que je m'imaginais vouloir, un homme qui me montrerait l'importance que j'ai à ses yeux en se battant pour mon amour exclusif. Tout comme Loan ne sera jamais fidèle, ni à Gwen, ni à lui même, il se trompera, se bercera de belles paroles et de douces illusions. Tout comme Gwen ne sera jamais heureuse à porter ses oeillières, à rechercher en Loan ce qu'elle ne trouvera jamais et elle se noiera dans un tourbillon de désespoir.


Mes pas me mènent quand même vers la réception du mariage. La musique assourdissante permet d'étouffer ces voix en chacun d'entre nous qui nous hurlent d'ouvrir les yeux. D'enfin prendre conscience de qui nous sommes et de qui nous ne sommes pas et ne seront jamais. Loan est là, souriant, il paraitrait presque heureux et serein aux regards de ceux qui ne le connaissent pas. Gwen papillonne parmis ses invités. Je traverse le monde, la foule et file aux toilettes. Menfermer.


Pourquoi venir au milieu du monde, du bruit, si c'est pour chercher à peine arrivée, à m'isoler ? Un besoin d'être seule tout en gardant une échapatoire au cas où cette rétrospective sur moi-même deviendrait insupportable ? La porte s'ouvre derrière moi. Laissez moi seule. Allez-vous en.


- Pst! Cam' ? T'étais où ?
Loan ! Non ! Ce n'est pas possible !
- Qu'est-ce que tu fiches ici ? Tu n'en as pas marre de me suivre de partout ? Vas-t'en ! Vas rejoindre ta femme, tes invités mais laisse moi en paix !
- Hé ! C'est toi qui hurles maintenant ?! Je croyais que tu ne voulais pas que les autres nous entendent.


Ce regard moqueur. Je n'y avais jamais vraiment prêté attention jusqu'à présent. Cette lueur d'amusement dans les yeux, infime mais bien présente. Il joue, il exulte. Il adore cette situation. C'est ça son let motiv. Elle est là sa jouissance. Il me traque. Il me pousse à bout. Il titille ma folie pour me rendre aussi folle que lui. Je respire calmement. Détends mes muscles.


- Tout est fini Loan. Arnaud sait. Gwen le saura bientôt. Le jeu est terminé. Tu as perdu. J'ai perdu.


Il me fixe. Agare. J'ai peur. Je ne le connais pas. Je ne sais plus, je pense n'avoir jamais vraiment su ce qu'il était capable de faire. Jusqu'où il pourrait aller. Je déglutis. Je ne veux plus être seule. Plus seule avec lui. Son regard s'assombrie. Je verrais presque son monde s'écrouler en millions de pixels autour de lui. Faites qu'il ne m'entraine pas dans sa chute. Arnaud je t'en prie. Si tu m'entends. Si ton esprit est encore ouvert à moi. Ne me laisse pas. C'est maintenant.


Loan s'approche de moi. Son corps est tendu. Ses veines apparaissent sous la peau de son cou et sur ses tempes. Je reste figée. Je suis stupéfaite. Incapable du moindre mouvement. Sauvez moi. Je vous en prie. Qui que ce soit qui m'entende. Sauvez moi. Je sens mon souffle s'échapper, ma vue se brouiller. Non Loan. Ne fais pas ça. Mes jambes flanches. Ma trachée me brûle. Ses mains se font plus insistantes, plus puissantes autour de mon cou. Loan. Loan...


- Loan ! Lache là !

Ses mains me lâche brusquement. Je m'écroule sur le sol froid. Ma vue est brouillée. L'air retrouve difficilement son chemin jusqu'à mes poumons. Je ne sais plus qui je suis. Où je suis. Je me concentre uniquement sur ma survie. S'il me reste une once de vie, il faut qu'elle trouve le passage. Des mouvements se font autour de moi. Des cris, des coups. J'essaie de me relever. Je n'y parviens pas. Il faut que je trouve une prise. On me pousse. Je trébuche encore. Ma tête frappe contre un objet dur. S'en est fini. J'entends encore de brefs sons. Des voix si faibles, si lointaines. Mes paupières se fermes... si lourdes...


*****

- Cam' ! Cam' ! Hé Camille !

J'ouvre les paupières. J'ai l'impression d'avoir dormi pendant des jours. J'essuie un filet de bave au coin de ma bouche. Où... Où est-ce que je suis ? Je sens le sol. De la terre. Je vois le ciel étoilé. Je suis dehors. Mais...


- Hé bien ! T'as bien dormi dis donc!


Je me décidais tout de même à me lever. Il me devança et me prit la main. Une fois debout, il prit mes deux mains dans les siennes. Elles étaient à la fois douces et chaudes. Je restais interdite, face à lui, ne sachant quoi faire.
J'avais l'impression d'avoir déjà vécu ce moment. Cette ambiance, son regard, mes mains dans les siennes. Mes sens se mélangeaient avec mon préssentiment de déjà vue, de danger. Pourtant je réagissais comme si tout était déjà écrit par avance. Pour moi je regardais une scène, en dehors de mon corps, je nous voyais Loan et moi, l'un en face de l'autre, et nous discutions.


- Il... Il faudrait qu'on rentre non ?
- Je leur ai envoyé un message comme quoi on ne rentrerait que demain.
- Demain ?! Mais... Mais ils n'ont rien dit ?
- Je ne sais même pas si le message s'est envoyé.
- Tu plaisantes! Ils vont être fous d'inquiétude ! Non Loan, c'est de la folie.


Attendez ! Stop ! Arrêt sur image. Je dégageais mes mains des siennes brusquement et me reculais.

- Camille ? Quelque chose ne va pas ?


Mon corps s'affolait. Il fallait que je fuis. Loin, très loin de lui. Il était dangereux. Je le savais à présent. Soudain tout c'était éclaircit.


- Cam' ?


Il se rapprochait. A chaque pas qu'il faisait vers moi, j'en faisais deux en arrière. Cours Camille, cours ! Mon corps se détourna de lui, mes jambes s'activèrent, et dans la nuit, dans le froid, dans la peur, je courais. Il hurlait derrière moi. Je ne l'écoutais pas. Je ne l'écouterais plus. J'avais la chance de changer mon destin et je voulais la saisir quoi qu'il me réserve d'autre.



 FIN

8 commentaires:

  1. Bon... on va commencer par ce qui fâche... je n'aime pas le procédé. Ce n'est pas propre à ton histoire, c'est comme ça je n'ai jamais aimé. Ça manque d'engagement. On ressent plein de choses et puis pouf, olus rien... je trouve ça dommage.
    Surtout que là, on ne sait pas ce qu'elle va devenir! J'ai trouvé ça tellement intense cette prise de conscience sur le banc... Arnaud ne la fait pas vibrer. Mais vibrer pour un psychopathe c'est peut être pas la solution non plus... Alors bon il est où le 3ème choix ? :p

    Sinon bah c'était génial, l'aveu, les sentiments... tellement bien retranscrits... j'etais accrochée à mon écran. Et c'était si juste... sans concession. Et ça fait partie des choses que je préfère dans un récit.

    Bravo et merci, j'ai adoré te lire :)

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    1. Ahah! Je savais que cette fin ne plairait pas à tout le monde (voire même à personne hein!) mais c'ets un total parti prix.

      Cette fin n'en est en réalité pas une. Que va devenir Camille ? Quelles décisions va-t-elle prendre ? Puis allons plus loin: est-ce-que Loan est aussi dangereux et amoureux, possessif, qu'elle l'a rêvé ?

      A la base je voulais partir sur une sorte de "jour sans fin" (qui aurait duré bien plus qu'une journée ^^") mais ça aurait été encrer Camille dans un destin, avec des actes déjà établis par avance, sans aucune chance pour elle de s'en sortir et ce n'est aps ma philosophie.

      Après j''aurais pu tuer Camille. Elle a bien failli y passer d'ailleurs mais trop lâche pour s'oter la vie d'elle même, elle préfère retourner auprès de Loan dont elle a déjà perçu la personnalité et dont elle a tout de même peur.
      Elle aurait pu quitter Arnaud. Sur son banc, quand elle le repousse. Elle aurait pu être bien plus clair mais elle fuit. Ce qu'il faut savoir sur Arnaud aussi c'est qu'il se fond dans un moule de perfection. Il en supporte pas d'avoir des failles. Il veut être un roc sur lequel on peut s'éppuyer, il veut être l'épaule sur laquelle pleurer, il veut être l'amant/l'ami/le frère qui peut comprendre et pardonner. Consciemment ou non, ça lui donne, à son sens, une supériorité sur les autres. Sauf que Camille elle n'en veut pas de cette perfection. Elle, elle veut vivre, ressentir des émotions, se tromper, prendre conscience de ses erreurs et recommencer autrement (on en revient donc au rêve).

      Mais ce n'ets pas parce que Camille a fait ce rêve que sa vie va être meilleure maintenant, ou pire. N'oublions pas que c'est SON rêve. Elle aura apprit sur elle-même, sur ses désirs. Mais pour les autres protagonistes sa reste sa perception. Qui dit qu'ils sont réellement ainsi ? Qui dit aussi que même si elle couche avec Loan, la fin sera la même ? Mais qui dit qu'elle ne le sera pas ? Sauf que là, elle n'a pas d'autre chance puisque c'est dans la vraie vie, ces décisions sont irrévocables. Si elle meurt ici, elle mourra dans tous ses rêves. Alors que même si dans son rêve, elle y a quand même laissé un peu de sa vie, ou plutôt son envie (car il n'est pas sortie indemne de ce rêve, on le voit bien), il lui reste suffisemment de souffle pour vivre. Reste à savoir comment elle va l'employer...

      Sinon ! Après tout mon blabla xD Merci beaucoup pour tes critiques ! J'ai adoré écrire cette histoire, entrer dans la tête de Camille, écrire avec mes émotions en mettant en second plan la syntaxe. Merci pour tes encouragements et de m'avoir lu jusqu'au bout ♥

      P.s : à savoir que lorsque j'ai écrit la fin, je lisais "Sixième sommeil" de Bernard Werber. Il est fort probable que ça ait joué xD

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  2. Moi je trouve que ça pourrait être intéressant, à la lumière de son rêve, de voir où ses nevroses vont l'emmener. Mais pour de bon cette fois! :p Donc un jour avec une fin XD
    Je dis ça... XD

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    1. Après ce n'est pas impossible...😏 Lorsque je te répondais je me disais que justement elle allait me manquer Camille 😉

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    2. Ah! J'avais peur que tu sois passée à autre chose!

      Bon beh je patiente alors ! 😊

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  3. Roooh et bien moi, j'adore ♥♥
    J'ai adoré la scène du banc, j'ai adoré cet amour inconditionnel de cet homme victime de ses sentiments qui refusent de voir Camille comme elle se voit. C'était grandiose. Et la fuite de Camille, l'enfermement avec encore et toujours cette porte de sortie, c'était percutant parce que, à nouveau, c'est Loan qui a la clé de cette porte et décide de la fin parce que c'est lui qui maîtrise, c'est lui qui dit... c'est lui, le psychopate :o
    Et je me disais, non, non non, elle ne va pas mourir Cam' et en même temps, je me disais que même si elle était sauvée, elle était bien trop lâche pour avouer au monde entier ce qu'elle a fait et condamner Gwen définitivement :o
    Waouh ... c'était trop bien. Et ce retour dans le temps, après les visions... J'aime trop. Et si nos actes, de toute façon, nous conduisaient toujours, d'une façon ou d'une autre à la même fin? De toute façon, ce qui compte, ce n'est pas la fin, la destination mais le chemin. C'est ce dernier qui peut être beau ou horrible.

    Vraiment, bravo. J'ai adooooorrrrrééééééé ♥♥♥♥ Tout ♥♥♥♥

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    1. Et bien moi j'adore tes commentaires ! Tu arrives toujours à faire un commentaire de texte sur une partie d'une histoire, ça me plait ! :D

      Merci beaucoup ! Tout ce que tu dis me fait chaud au coeur et m'encourage à encore taper sur mon clavier ;p ♥

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  4. Owh ! Tu m'as laissé sur le popotin... c'est dingue ça ! Alors ça, je ne m'y attendais pas du tout, un rêve ou une sorte de prémonition. Je n'aurais jamais trouvé cette idée. La chance de pouvoir changer son destin, ce n'est pas donné à tout le monde ahah. Il faut qu'elle saisisse cette chance cette Dame Cam', malgré l'infidélité elle pourrait peut-être réparé ses erreurs.
    Arnaud et son amour si fort, si pure... Quel courage d'être aussi fort face à tant d'infidélité. Je n'arriverais pas à l'accepter.
    J'avais trop peur que tu nous la laisses mourir cette petite ! Rrrr ! En tout cas, une fin qui m'a laissé sur mon gros popotin :D
    J'ai adoré ! Adoré savoir que ce n'était qu'un rêve tout ce remue ménage ! Par contre , je n'adore pas du tout que ce soit la fin ma chère. AH ah !
    Bravo Missco' pour cette histoire .

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